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L'Institut est une association de type « loi 1901 ». Il fédère des associations et des élus de l'arrondissement de Dunkerque (de Dunkerque à Armentières).
Ses objectifs généraux sont de sauvegarder, transmettre et promouvoir la langue flamande dans la vie sociale, culturelle et économique mais aussi d'obtenir des pouvoirs publics qu'elle puisse être enseignée au même titre que les autres langues régionales de France.
L'Institut est structuré en 4 commissions : Académie, Enseignement, Collectage et Recensement, Promotion.
Pour établir cet "Arbre généalogique du flamand", nous sommes partis de la source proposée par Cor van Bree p.68 de son Historische Grammatica van het Nederlands, Dordrecht - Floris Publications 1987. La présentation qu'il propose sous forme de tableau donne l'impression que le néerlandais est né d'une fusion des dialectes bas-franciques. On sait maintenant que c'est faux. Nous avons en effet intégré les travaux plus récents de la linguiste néerlandaise Nicoline Van der Sijs selon laquelle le néerlandais contemporain est issu du hollandais des élites des grandes villes du sud de la Hollande et qu'entre autres, le flamand occidental n'a pris aucune part dans la constitution de ce néerlandais et n'en est donc pas une composante (Taal als mensenwerk : het ontstaan van het ABN - 2004).
Le concept de vieux-néerlandais et de moyen-néerlandais donne l'idée d'une histoire qui mène inévitablement à l'existence du néerlandais standard contemporain, que tout se fond dans cette langue. Certains se laissent même aller à imaginer qu'on parlait vieux-néerlandais ou moyen-néerlandais en regroupant tout sous ces termes, supprimant ainsi l'idée d'un vieux-flamand, d'un moyen-flamand, etc.... ce qui n'a évidemment jamais été le cas. On parlait bien vieux-flamand, moyen-flamand. Et on l'écrivait aussi à ces époques-là.
Pendant longtemps (jusqu'au XIXe siècle) on a utilisé le terme de Nederduits/ Nederduytsch/ Nederduutsch (littéralement "bas-allemand") pour désigner cet ensemble linguistico-géographique. Comme cela correspondait à une bonne partie des anciens Pays-Bas et pour se distinguer du bas-allemand en Allemagne, certains ont commencé à utiliser le terme de "néerlandais" (des bas pays). Ce qui a introduit une nouvelle ambiguïté car on peut imaginer qu'il s'agit du néerlandais standard actuel, ce qui est bien évidemment inexact. Certains ont même voulu y fondre le frison qui a finalement été reconnu officiellement comme une langue différente par les Pays-Bas. Plus récemment le bas-saxon et le limbourgeois ont bénéficié d'une reconnaissance officielle comme étant distincts du néerlandais au Pays-Bas.
Évidemment il serait stupide de nier l'existence du néerlandais standard ou de nier que le flamand occidental fait partie d'un ensemble de langues qu'on peut qualifier de régionales qui partagent certaines caractéristiques. Ceci ne fait pas disparaître la volonté de laisser exister le flamand occidental dans ce qu'il a de particulier. Il serait tout aussi stupide de déclarer que les langues régionales de la région Hauts de France sont le français et le néerlandais et non le picard et le flamand occidental.
En résumé il est important de ne pas confondre :
1- le terme "Néerlandais" qui succède à Nederduits lorsqu'il est utilisé pour regrouper toutes les langues régionales n'ayant pas subi les mutations consonantiques du haut-allemand sur le territoire des anciens Pays-Bas. Selon les périodes historiques on parle de vieux-bas-francique ou vieux-néerlandais, moyen-néerlandais
2- et le terme "Néerlandais" lorsqu'il désigne la langue officielle des Pays-Bas et du nord de la Belgique (Région flamande)
Vendredi après midi, la 9ème Semaine du Flamand Occidental se déroulait à Coudekerque-Branche pour un atelier de pratique langagière dans notre langue régionale.
Vendredi, le groupe Om een keër était à Gravelines pour présenter son nouveau CD : les 4 saisons.
Pour le sixième jour de la Semaine du Flamand Occidental, nous étions à Quaedypre avec son maire Jean-Claude Dekeister, des Quaedyprois et Quaedyproises ainsi que des flamandophones d'autres communes pour parler des toponymes de la commune
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